Porté par une chevelure au couleur d'ébène, Raphael a pour acquis le coeur de bien des femmes. Chose qui pourrait s'avérer flatteuse s'il pouvait s'en soucier. Et c'est avec le corps élancé qu'il porte de nombreuses blessures à divers endroits.
L'expression de son visage montre un air assez hautain et fonciérement buté. Les yeux clairs et le visage pétrie de grâce, c'est du haut de ses dix-sept ans fraichement acquis qu'il s'adonne aux arts de la guerre. Ambitieux et doté d'une grandeur d'âme, emporté par son imagination et guidé par sa raison, il porte en lui le rêve d'un monde meilleur.
A son aisance, on pourrait croire qu'il s'agit là d'un jeune homme fougueux, souriant et chaleureux, prêt à la convivialité et aux plaisirs; mais à lire dans son regard, on sent une déchirure, une âme tourmentée. Il sait se montrer courtois dans l'instant et vulgaire dans la seconde qui suit. C'est un jeune homme avec de faux-airs mesquins, mais qui cache en réalité une personne compatissante, soucieuse du malheur des autres. La notion d'humanité, il essaye d'y croire tant bien que mal même si selon lui, seule une poignée est digne d'être appellée ainsi. Trés taquin, il adore vexer les gens pendant que lui sourit car fier d'avoir les grandes rancoeurs de ses victimes. Le sens de la répartie est son lot quotidien, devenant presque maître dans l'art. D'un naturel assez superficiel, il apprécie tout ce qui est beau, que ce soit les objets ou les gens. Il aime sa liberté et son indépendance et de ce fait, il veut nullement s'attacher et se fixer quelque part avec quelqu'un: il préfére encore être un nomade solitaire à la vie de débauche d'une conquête à l'autre. Mais sachez qu'il reste néanmoins un rêveur dans l'âme, avec des idéaux qui le blessent plus souvent qu'on ne le croit.
Par ailleurs, il adore voyager. Son péché mignon reste la gourmandise, tendez lui un morceau de gateau au chocolat et vous êtes sûrs qu'il viendra le mandier. Vous l'aurez compris, Raphael est quelqu'un de difficile à cerner, avec un caractére entier et trés versatile... Essayez de voir ce qu'il voit et vous verrez un monde que lui seul peut entrevoir...
A l'orée d'un soir...
On a beau croire qu'elle s'en ira un jour, elle ne disparaît jamais. On s'en rappelle et on chérit le souvenir de toute notre âme. On sourit à la nostalgie et tire une mine blafarde quand la mélancolie reprend le dessus. Ainsi était le quotidien du jeune homme quand, plus souvent qu'on ne le croit, il se remémorait le passé. Sa mére, toujours belle et impétueuse, lui vouait un amour sans faille; son pére quant à lui, un peu plus baroudeur, avec le sourire franchement facile, était quelqu'un d'autoritaire sans être austére; un bon vivant qui semblait croquer la vie à pleine dent...
Entre éclats de rire et nourriture à volonté, tout en passant par des jeux avec les autres enfants de la cité, Raphael était loin d'imaginer que son insouscience allait bientôt s'arrêter. Sonnant comme le glas des rudes hivers, la moisson avait été difficile et le peu de récoltes était destiné à nourir leur fils, si bien qu'ils allaient se priver... La guerre qui avaient éclaté quelques mois plus tôt n'arrangeraient guére les affaires. Chacun campant sur ses tranchés, la bataille semblait s'éterniser, aucun ne voulant céder face à l'ennemi...
Quelques jours avant l'arrivée du printemps, ses parents n'étaient plus que deux croix de bois plantées avec maladresse dans une terre dure et recouverte de neige...
Telle une douleur encrée dans son âme, dans un silence qui se pâme, il se mettait à rêver d'une autre vie...
Le corps dans la mousse et le visage à la belle étoile, Raphael regarde cette maison. Une maison qui tant de fois l'a poussé à la détruire mais sans vraiment y mettre le courage. Une maison qui autrefois lui servait de repére, à savoir qui il était et d'où il venait. Maintenant, il ne rêve plus que d'une seule et unique chose, partir. Partir voir le monde, voyager à travers les mers, conquérir des yeux un univers qui semble lui tendre les bras. Plus rien ne le retient ici, si ce n'est peut-être la crainte d'un ailleur malgré l'envie. C'est qu'on a tant dit de choses, dans les tavernes, sur des créatures qui roderaient dans les forêts et les grottes que... que Raphael est davantage porté sur la raison que sur l'inconscience... Mais qui sait, peut-être qu'un jour...
L'expression de son visage montre un air assez hautain et fonciérement buté. Les yeux clairs et le visage pétrie de grâce, c'est du haut de ses dix-sept ans fraichement acquis qu'il s'adonne aux arts de la guerre. Ambitieux et doté d'une grandeur d'âme, emporté par son imagination et guidé par sa raison, il porte en lui le rêve d'un monde meilleur.
A son aisance, on pourrait croire qu'il s'agit là d'un jeune homme fougueux, souriant et chaleureux, prêt à la convivialité et aux plaisirs; mais à lire dans son regard, on sent une déchirure, une âme tourmentée. Il sait se montrer courtois dans l'instant et vulgaire dans la seconde qui suit. C'est un jeune homme avec de faux-airs mesquins, mais qui cache en réalité une personne compatissante, soucieuse du malheur des autres. La notion d'humanité, il essaye d'y croire tant bien que mal même si selon lui, seule une poignée est digne d'être appellée ainsi. Trés taquin, il adore vexer les gens pendant que lui sourit car fier d'avoir les grandes rancoeurs de ses victimes. Le sens de la répartie est son lot quotidien, devenant presque maître dans l'art. D'un naturel assez superficiel, il apprécie tout ce qui est beau, que ce soit les objets ou les gens. Il aime sa liberté et son indépendance et de ce fait, il veut nullement s'attacher et se fixer quelque part avec quelqu'un: il préfére encore être un nomade solitaire à la vie de débauche d'une conquête à l'autre. Mais sachez qu'il reste néanmoins un rêveur dans l'âme, avec des idéaux qui le blessent plus souvent qu'on ne le croit.
Par ailleurs, il adore voyager. Son péché mignon reste la gourmandise, tendez lui un morceau de gateau au chocolat et vous êtes sûrs qu'il viendra le mandier. Vous l'aurez compris, Raphael est quelqu'un de difficile à cerner, avec un caractére entier et trés versatile... Essayez de voir ce qu'il voit et vous verrez un monde que lui seul peut entrevoir...
A l'orée d'un soir...
On a beau croire qu'elle s'en ira un jour, elle ne disparaît jamais. On s'en rappelle et on chérit le souvenir de toute notre âme. On sourit à la nostalgie et tire une mine blafarde quand la mélancolie reprend le dessus. Ainsi était le quotidien du jeune homme quand, plus souvent qu'on ne le croit, il se remémorait le passé. Sa mére, toujours belle et impétueuse, lui vouait un amour sans faille; son pére quant à lui, un peu plus baroudeur, avec le sourire franchement facile, était quelqu'un d'autoritaire sans être austére; un bon vivant qui semblait croquer la vie à pleine dent...
Entre éclats de rire et nourriture à volonté, tout en passant par des jeux avec les autres enfants de la cité, Raphael était loin d'imaginer que son insouscience allait bientôt s'arrêter. Sonnant comme le glas des rudes hivers, la moisson avait été difficile et le peu de récoltes était destiné à nourir leur fils, si bien qu'ils allaient se priver... La guerre qui avaient éclaté quelques mois plus tôt n'arrangeraient guére les affaires. Chacun campant sur ses tranchés, la bataille semblait s'éterniser, aucun ne voulant céder face à l'ennemi...
Quelques jours avant l'arrivée du printemps, ses parents n'étaient plus que deux croix de bois plantées avec maladresse dans une terre dure et recouverte de neige...
Telle une douleur encrée dans son âme, dans un silence qui se pâme, il se mettait à rêver d'une autre vie...
Le corps dans la mousse et le visage à la belle étoile, Raphael regarde cette maison. Une maison qui tant de fois l'a poussé à la détruire mais sans vraiment y mettre le courage. Une maison qui autrefois lui servait de repére, à savoir qui il était et d'où il venait. Maintenant, il ne rêve plus que d'une seule et unique chose, partir. Partir voir le monde, voyager à travers les mers, conquérir des yeux un univers qui semble lui tendre les bras. Plus rien ne le retient ici, si ce n'est peut-être la crainte d'un ailleur malgré l'envie. C'est qu'on a tant dit de choses, dans les tavernes, sur des créatures qui roderaient dans les forêts et les grottes que... que Raphael est davantage porté sur la raison que sur l'inconscience... Mais qui sait, peut-être qu'un jour...